Greenwashing : quand les cosmétiques naturels nous arnaquent
- Nelly 
- 27 juil.
- 15 min de lecture

Tu pensais faire un choix sain en achetant cette crème à la camomille "100 % naturelle" ? Tu n’es pas seule. Derrière les jolis packagings verts et les slogans plein de promesses, se cache parfois une réalité bien moins clean. Le greenwashing, ou "écoblanchiment", est partout dans l’univers des cosmétiques. Et il fait de plus en plus de victimes parmi les consommateurs soucieux de leur santé et de la planète.
Pourquoi certaines marques abusent-elles de la mention "naturel" ? Comment reconnaître les vrais soins bio des impostures marketing ? Et surtout, comment ne plus se faire berner sans devenir chimiste ni passer 2h à décortiquer les étiquettes ?
Dans cet article, on décrypte ensemble les pièges les plus courants du greenwashing dans les produits de beauté. Et on te donne toutes les clés pour consommer mieux, sans te faire rouler dans le beurre de karité.
Sommaire
- Qu’est-ce que le greenwashing ? (et pourquoi c’est sournois) 
- Faux naturel, vrais dégâts : les dangers du greenwashing cosmétique 
- Comment repérer un cosmétique faussement naturel ? • L’emballage "trop green pour être honnête" • Les mentions trompeuses sur l’étiquette • Les labels douteux ou créés maison 
- 3 astuces imparables pour éviter le greenwashing • Lire la liste INCI • Se fier aux vrais labels • Acheter sur des boutiques engagées 
- Greenwashing et normes officielles : quand la législation embrouille tout 
Qu’est-ce que le greenwashing ? (et pourquoi c’est sournois)
Le greenwashing, ou écoblanchiment en français, c’est l’art de faire passer un produit pour plus “vert” qu’il ne l’est vraiment. Le terme vient de la contraction de "green" (écologique) et "brainwashing" (lavage de cerveau), et il décrit une stratégie marketing bien rodée : donner l’illusion du naturel, du bio ou de l’éthique… sans en respecter réellement les principes.
Et dans le secteur des cosmétiques, ce phénomène est devenu un véritable fléau. Pourquoi ? Parce que de plus en plus de consommateurs et consommatrices veulent prendre soin de leur peau avec des ingrédients d’origine naturelle, éviter les substances controversées, protéger leur santé, et consommer de façon plus responsable. Un marché juteux, donc.


Alors plutôt que de revoir leurs formules, beaucoup de marques préfèrent se contenter d’un relooking vert. Un peu de kraft sur le packaging, une feuille dessinée, un slogan pseudo-engagé, et hop : le tour est joué. Le produit paraît clean, mais il cache souvent des ingrédients douteux, des procédés polluants ou une démarche loin d’être éthique.
Pourquoi les marques utilisent-elles le greenwashing ?
Parce que c’est rentable. Changer un logo ou un discours marketing coûte bien moins cher que repenser une chaîne de production, reformuler un produit ou se soumettre aux contrôles rigoureux d’un label bio. Résultat : on voit surgir partout des crèmes, gels douche et shampooings "à l’huile de coco bio" ou "inspirés par la nature", qui n’ont de naturel que la publicité.
Certaines marques jouent même sur la confusion entre cosmétique naturel et cosmétique bio (alors que ce n’est pas du tout la même chose).Et bien sûr, plus le produit est distribué en grande surface, plus il a de chances de tomber dans ce travers : il faut plaire au plus grand nombre, à bas coût, avec une image rassurante.
Le greenwashing est-il illégal ?
Non. Et c’est bien là le problème. Aujourd’hui, aucune loi n’encadre strictement l’utilisation du mot “naturel” ou “bio” en cosmétique (sauf s’il est utilisé pour désigner un label certifié). Une marque peut donc légalement utiliser le mot “naturel” même si son produit contient 1 % d’ingrédients issus de plantes… noyés dans une base synthétique ultra transformée.
Des normes comme l’ISO 16128 ont tenté de mettre un peu d’ordre dans tout ça, mais elles sont largement critiquées (on y reviendra au chapitre V).
Pourquoi c’est dangereux pour le consommateur ?
Parce qu’on croit bien faire. On achète un produit qu’on pense bon pour notre peau ou pour la planète, alors qu’il contient parfois des ingrédients irritants, allergisants, perturbateurs endocriniens, voire polluants pour les écosystèmes. Et comme le marketing est bien ficelé, on ne se doute de rien.
En bref : le greenwashing cosmétique, c’est comme mettre un pansement en feuille d’eucalyptus sur une plaie ouverte. Ça a l’air nature… mais ça soigne rien du tout.
Faux naturel, vrais dégâts : les dangers du greenwashing cosmétique
Derrière un cosmétique faussement naturel, il n’y a pas que du marketing douteux. Il y a surtout des ingrédients problématiques, des pratiques polluantes et une absence totale de transparence. Et ça, ce n’est pas seulement un détail : c’est ce qui fait toute la différence entre un soin engagé et un produit qui se contente de surfer sur la tendance "green".
Ce que ça implique pour ta santé
L’emballage crie “naturel”, mais l’intérieur ? Pas toujours clean. Sous couvert d’un ingrédient star (ex. : huile de jojoba bio, eau florale de rose…), on retrouve souvent des substances potentiellement irritantes ou controversées, comme :
- PEG (polyéthylène glycol) : issus de la pétrochimie, utilisés comme émulsifiants ou tensioactifs. 
- Phenoxyethanol : conservateur autorisé mais surveillé, surtout chez les enfants. 
- Parfums synthétiques : allergènes masqués derrière le mot fourre-tout “fragrance”. 
- Sodium Laureth Sulfate (SLES) : tensioactif agressif pour la peau, même dans les produits pour peaux sensibles. 
Ces ingrédients non naturels peuvent provoquer des réactions cutanées (rougeurs, tiraillements, démangeaisons), et leur accumulation quotidienne est de plus en plus critiquée par les professionnels de santé et les toxicologues.
Le savais-tu ? Un cosmétique peut contenir moins de 5 % d'ingrédients d'origine naturelle tout en se dire “à base de plantes” ou “d’inspiration végétale”. Le reste ? Des conservateurs chimiques, des silicones, et des dérivés de pétrole bien cachés dans l’INCI.
Ce que ça implique pour l’environnement
Un produit trompeur n’est pas juste mauvais pour toi : il peut aussi l’être pour la planète. Beaucoup de cosmétiques en greenwashing :
- Utilisent des emballages plastiques à usage unique, alors qu’ils se présentent comme “écoresponsables”. 
- Font appel à des matières premières importées, sans transparence sur les filières. 
- Intègrent des composants non biodégradables ou polluants (comme certains silicones ou polymères). 
Et tout ça, sans le moindre engagement concret derrière : ni bilan carbone, ni action compensatoire, ni fabrication locale.
Ce que ça implique pour la transparence et la confiance
Le problème du greenwashing, c’est qu’il sape la confiance du consommateur. Quand tu réalises que ton shampoing “nature” n’est pas plus sain que celui à 2 € du supermarché, tu risques :
- de renoncer à chercher mieux, en pensant que “tout se vaut”, 
- de perdre confiance dans les marques qui font vraiment bien les choses, 
- ou de te résigner à choisir en fonction du prix, puisque l’éthique semble floue. 
Et ça, c’est dramatique. Parce que ça pénalise les artisans, les petites marques engagées, et toutes celles qui investissent pour proposer des cosmétiques réellement naturels, bio, éthiques et durables.
➡️ En clair : derrière le greenwashing, il n’y a pas juste une arnaque marketing. Il y a une vraie menace pour la santé, la planète, et la confiance des consommatrices. D’où l’importance de savoir repérer les signaux d’alerte…
Comment repérer un cosmétique faussement naturel ?
Pas besoin d’être chimiste pour démasquer un produit pas si naturel qu’il n’en a l’air. Il suffit d’avoir l’œil (un peu) aiguisé, et surtout de connaître les techniques les plus fréquentes du greenwashing cosmétique.
Voici 3 signaux d’alerte à repérer en rayon ou en ligne.
1. L’emballage "trop green pour être honnête"
Premier réflexe des marques qui veulent avoir l’air naturelles sans l’être vraiment : jouer à fond la carte du visuel “écologique”.
Tu verras souvent :
- Des couleurs pastel, des nuances de vert, du kraft (même quand c’est du plastique déguisé). 
- Des fleurs, feuilles, gouttes d’eau ou éléments "nature" dessinés sur le flacon. 
- Des polices manuscrites ou minimalistes, qui évoquent l’artisanal. 
- Un wording ultra doux et "safe" : "pure", "propre", "équilibrant", "inspiré par la nature", etc. 
Objectif : te faire croire que le produit est clean... sans avoir besoin de le prouver. Et ça marche. Le cerveau humain associe immédiatement ces codes à une idée de sécurité, de douceur, de naturel. C’est ce qu’on appelle l’effet de halo : un joli look induit une perception positive… même si la formule est truffée de composants synthétiques.
Le savais-tu ? Un produit en flacon opaque vert n’a pas plus de chances d’être naturel qu’un flacon fluo. Le naturel se lit dans la composition, pas dans la couleur du bouchon.
2. Les mentions trompeuses sur l’étiquette
C’est l’une des armes préférées du greenwashing cosmétique : jouer sur les mots.
Voici quelques exemples classiques :
- “À l’extrait de [plante bio]” : mais quand tu regardes l’INCI, cet extrait est en 23e position… 
- “Sans parabène” : remplacé par un autre conservateur tout aussi décrié, type phénoxyéthanol. 
- “Testé dermatologiquement” : ça ne veut pas dire “non irritant”, juste que ça a été… testé. 
- “Formule végane” : ne garantit ni la naturalité, ni la douceur des ingrédients. 
- “Clean beauty”, “green”, “safe”, “nature powered” : rien de tout ça n’a de valeur légale ni de définition officielle. 
Et bien sûr, la palme revient aux noms de marques ou de gammes qui sonnent bio ou naturel alors qu’ils n’ont rien de naturel :
- “Botanic Skin” 
- “Nature Care” 
- “Green Touch” 
- “Herba Beauty”➡️ Aucun de ces noms ne garantit une composition clean. C’est du branding, pas de la preuve. 
Astuce : un produit réellement engagé met en avant sa composition ou ses labels, pas juste un storytelling marketing.
3. Les labels douteux ou créés maison
Autre technique bien rodée : créer son propre label (ou en inventer un visuellement proche des vrais).
Tu verras parfois :
- Des logos verts "Éco Certifié" (sans mention d’un organisme reconnu) 
- Des pictogrammes avec des feuilles, des coeurs, des gouttes… qui ressemblent à des labels bio mais n’en sont pas 
- Des mentions “98 % d’ingrédients d’origine naturelle” flanquées d’un astérisque illisible 
⚠️ Attention : un label n’est fiable que s’il est attribué par un organisme indépendant, avec un cahier des charges strict. Les labels à repérer :
- COSMOS ORGANIC / COSMOS NATURAL 
- Nature & Progrès 
- BDIH, Ecocert. Ces labels vérifient la composition, l’origine des matières premières, les procédés de fabrication et parfois l’impact environnemental du produit. 
Tout le reste ? De la poudre aux yeux.
Le savais-tu ? Un produit peut légalement écrire “certifié” ou “naturel” sans qu’aucun contrôle extérieur ne soit effectué. Un pictogramme n’est pas un gage de confiance… à moins qu’il ne vienne d’un label reconnu.
3 astuces imparables pour éviter le greenwashing
Tu veux vraiment acheter des cosmétiques naturels sans te faire avoir ?Voici 3 réflexes simples (et ultra efficaces) à adopter avant de cliquer sur “ajouter au panier”.
1. Apprendre à lire la liste INCI (promis, ce n’est pas si compliqué)
C’est l’étape que tout le monde redoute, et pourtant… la liste INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients), c’est ton alliée la plus fiable. Elle liste tous les ingrédients du produit, du plus concentré au plus faible.
🧐 À surveiller en priorité :
- Les 5 premiers ingrédients : ils représentent souvent 70 à 80 % de la formule. 
- Les ingrédients naturels sont souvent en latin (ex. Aloe Barbadensis Leaf Juice), suivis éventuellement de leur nom commun entre parenthèses. 
- Les ingrédients synthétiques ou problématiques ont des noms techniques très longs ou codés (PEG, EDTA, BHT, PPG, etc.). 
💡 Si un ingrédient star comme l’huile d’argan ou l’hydrolat de rose est tout en bas de la liste, c’est du greenwashing maquillé.
Astuce : pour t’aider, tu peux utiliser une appli de décryptage (INCI Beauty, Yuka, QuelCosmetic…).Mais attention : certaines se basent sur des critères flous ou laxistes. Apprendre à repérer les conservateurs, les silicones, les parfums synthétiques, c’est encore plus sûr.
2. Te fier aux vrais labels, pas aux beaux logos
On l’a vu : tout ce qui ressemble à un label n’en est pas un. Les seuls en qui tu peux vraiment avoir confiance sont :
- COSMOS ORGANIC / COSMOS NATURAL : harmonisation européenne, très complet. 
- Nature & Progrès : exigeant, souvent utilisé par les petits producteurs. 
- Slow Cosmétique : attribué à des marques transparentes, éthiques et écologiques. 
- Ecocert : répandu, mais vérifie bien si c’est la version “Cosmos Organic” (car Ecocert seul ne garantit pas le 100 % bio). 
🔍 Vérifie aussi si la marque est transparente sur ses engagements :
- Affiche-t-elle le pourcentage d'ingrédients bio ET d’origine naturelle ? 
- Communique-t-elle sur ses tests dermatologiques, ses fournisseurs, sa production locale ? 
Le savais-tu ? Les marques qui ne veulent pas de label avancent parfois qu’elles ne veulent pas “payer pour certifier ce qu’elles savent déjà”. En réalité, obtenir un vrai label exige de fournir des preuves solides, pas juste une belle histoire.
3. Acheter sur des boutiques engagées qui filtrent pour toi
Tu n’as pas le temps de décrypter tous les ingrédients ?
Alors confie cette tâche à des pros : des sites comme Terra di Natura qui sélectionnent pour toi uniquement des cosmétiques clean, sans bullshit, sans compromis.
Pourquoi c’est utile ?
- Tu gagnes du temps : tout est déjà trié. 
- Tu évites les faux naturels déguisés. 
- Tu soutiens un commerce responsable, souvent local ou artisanal. 
- Tu peux poser des questions à des vrais humains qui connaissent leurs produits (pas à un chatbot automatisé). 
Choisis des boutiques de cosmétique naturelle réellement indépendantes, qui :
- affichent la composition complète de leurs produits, 
- expliquent leurs choix, 
- rejettent le greenwashing et les labels maison. 
Le savais-tu ? Chez Terra di Natura, tous les produits sont choisis selon des critères stricts : Des formules choisies pour leur composition à haute teneur en ingrédients naturels, sans PEG, sans plastiques jetables, sans ingrédients controversés. Bref, des produits que tu peux recommander à ta meilleure pote… ou à ton chien.
Pourquoi chez Terra di Natura, certaines marques labellisées ne sont pas acceptées

Un label, c’est un bon début. Mais ce n’est pas une fin en soi.
Chez Terra di Natura, on ne sélectionne pas une marque juste parce qu’elle affiche un logo rassurant. On regarde aussi :
- L’origine des ingrédients : pas question d’un produit "bio" si l’aloe vera vient d’un champ à l’autre bout du monde, sous plastique, avec 12 000 km de transport. 
- Les packagings : certains produits labellisés sont encore vendus dans du plastique non recyclable ou des flacons "jolis mais jetables". Pas cohérent. 
- La composition réelle : certains labels certifient des produits avec seulement 20 % d’ingrédients naturels (et parfois encore moins de bio). On dit non. 
- La transparence des marques : si c’est flou… c’est qu’il y a un loup. 
- Les valeurs : une marque qui coche les cases techniques mais fabrique en masse dans une logique industrielle, ce n’est pas notre vision du naturel. 
Notre engagement : chaque produit est validé à la loupe selon nos propres critères, plus exigeants que la majorité des référentiels. Parce que tu mérites mieux que du "presque naturel". Tu mérites du vrai.
Greenwashing et normes officielles : quand la législation embrouille tout
Tu te dis peut-être : "Mais il doit bien y avoir une loi pour empêcher les marques de mentir sur leurs cosmétiques, non ?" Eh bien… pas vraiment.
En fait, il existe des textes réglementaires, mais ils sont souvent trop flous, trop permissifs, ou carrément pensés par les industriels eux-mêmes.
La norme ISO 16128 : un cadre… qui favorise le flou
La norme ISO 16128 a été créée pour encadrer l’utilisation des termes “naturel” et “bio” dans les cosmétiques. Sur le papier, c’est une bonne idée. Mais dans la réalité, c’est une norme non obligatoire, élaborée en grande partie par des représentants de la cosmétique conventionnelle. Résultat : elle sert souvent plus les marques que les consommateurs.
Selon cette norme :
- Un ingrédient est dit “d’origine naturelle” s’il provient de la nature… même s’il a subi de nombreuses transformations chimiques. 
- Il est possible d’atteindre un indice de naturalité élevé, même en ajoutant des ingrédients controversés, tant que l’origine brute (végétale ou minérale) est respectée. 
- La norme n’interdit pas l’utilisation de parfums synthétiques, de conservateurs problématiques, de silicones ou de PEG. 
En bref : tu peux avoir un produit avec 95 % d’ingrédients "d’origine naturelle"… et quand même une compo qui pique les yeux. Et ça, c’est parfaitement autorisé.
Pas de protection du mot “naturel”
Contrairement aux mentions “bio” (qui peuvent être encadrées par un label certifiant), le mot “naturel” n’est pas protégé légalement.
👉 Une crème qui contient un extrait de fleur dilué à 0,001 % dans une base pétrochimique peut légalement être appelée "à base d’ingrédients naturels".
👉 Un shampoing plein de sulfates agressifs peut se vendre sous le nom “Nature Pure” sans enfreindre aucune loi.
Et comme le marketing n’a pas besoin de prouver ce qu’il avance (sauf en cas de plainte ou de contrôle), les marques peu scrupuleuses ont un boulevard devant elles.
Naturalité ≠ Naturalité bio
Autre piège courant : la confusion entre “d’origine naturelle” et “ingrédient bio”.Ces deux notions sont totalement différentes :
| Terme utilisé | Ce que ça signifie vraiment | 
| D’origine naturelle | Vient de la nature (plante, minéral…) mais peut être lourdement transformé | 
| Naturel | Non défini légalement : chacun y met ce qu’il veut | 
| Bio | Issu de l’agriculture biologique, sans pesticides chimiques, certifié par un label reconnu | 
Donc quand tu vois "formule naturelle", demande-toi :"Naturelle selon qui ? Selon une norme floue ou selon un cahier des charges strict ?"
Pourquoi c’est un vrai problème ?
Parce que ça embrouille tout le monde. Même les consommatrices les plus informées peuvent se tromper. Résultat :
- On achète parfois des produits plus transformés que prévu, en pensant faire un choix sain. 
- On se décourage de chercher des produits vraiment naturels, tellement c’est flou. 
- Les marques qui jouent le jeu avec transparence sont mises au même niveau que celles qui trichent. 
Et ça, c’est injuste. Pour toi, pour la planète, et pour celles et ceux qui veulent consommer mieux.
Chez Terra di Natura, on ne se contente pas de la norme ISO : on lève le voile sur ce que contient réellement chaque produit, on explique nos choix, et on refuse les formules floues.
C’est plus de travail, mais c’est la seule façon d’être vraiment clean — dans les deux sens du terme.
Vers une cosmétique réellement naturelle et engagée
Le naturel, le vrai, existe. Il n’est pas toujours parfait, il n’a pas toujours le plus joli flacon ni la plus grosse campagne pub. Mais il est sincère, efficace, respectueux. Et il mérite toute notre attention.
Parce qu’au fond, ce n’est pas seulement une question de crème ou de savon. C’est une question de valeurs, de confiance et de choix éclairés.
Une autre cosmétique est possible
Certaines marques ont fait le choix de la transparence totale :
- Elles affichent la liste INCI complète, sans cacher les pourcentages. 
- Elles choisissent des ingrédients bruts, non transformés, parfois locaux. 
- Elles évitent le superflu : pas de parfum synthétique, pas d’additif inutile, pas d’effet “wow” cosmétique au détriment de ta peau. 
- Elles pensent à tout : formules courtes, packaging responsable, production artisanale, éthique animale, etc. 
Elles ne cherchent pas à être parfaites. Elles cherchent à faire mieux. Et surtout, à ne pas mentir.
La traçabilité : le vrai luxe
Demander “d’où vient cet ingrédient ?”, “comment a-t-il été transformé ?”, “par qui a-t-il été formulé ?”…C’est ça, la nouvelle exigence.
➡️ Un produit naturel et engagé ne se contente pas de cocher une case sur un tableau Excel :il doit raconter une histoire cohérente, du champ jusqu’à ton flacon.
Et ça, seule une marque sincère peut te l’offrir.
Le rôle des consommatrices (comme toi)
Tu n’as pas besoin d’être une experte en cosmétologie pour bien choisir. Tu as juste besoin d’informations claires, de critères simples… et d’un peu de bon sens.
Chaque achat est une voix. Une manière de dire :
“Je choisis la transparence. Je veux du vrai. Je soutiens celles et ceux qui font les choses bien.”
Et si tu n’as pas toujours le temps de tout analyser, des boutiques comme Terra di Natura sont là pour t’aider. Pour te faire gagner du temps, t’éviter les pièges, et t’offrir le meilleur du naturel – sans bullshit, sans compromis.
En conclusion : tu mérites mieux que du “presque naturel”
Tu mérites une crème qui respecte ta peau et la planète. Un shampoing sans surprise. Une marque qui parle vrai. Des produits qui font du bien, vraiment.
Et si cet article t’a aidée à y voir plus clair… alors la mission est accomplie
FAQ – Tout comprendre sur le greenwashing en cosmétique

Quelle entreprise fait du greenwashing ?
De nombreuses entreprises ont été épinglées pour avoir abusé de la mention “naturel”, que ce soit dans les cosmétiques, l’alimentaire ou même l’énergie. En beauté, des marques comme L'Oréal, Yves Rocher, The Body Shop, ou Garnier ont été régulièrement pointées du doigt pour des campagnes marketing jugées trompeuses.
👉 Pour découvrir une liste d'exemples concrets :🔗 Entreprises et greenwashing : les marques qui se sont faites prendre
Pourquoi dit-on que Yves Rocher fait du greenwashing ?
Yves Rocher utilise un univers visuel très végétal et des slogans comme “la nature est notre avenir”. Pourtant, plusieurs enquêtes ont montré que certains de leurs produits contiennent encore des ingrédients controversés (PEG, sulfates, conservateurs synthétiques), malgré une communication "green".
Le packaging très vert donne une impression de naturalité, mais la formule n’est pas toujours cohérente avec ce discours.
👉 Un exemple parmi d’autres à retrouver dans cette analyse complète :🔗 Greenwashing : exemples concrets de marques qui embellissent la réalité
L’Oréal pratique-t-il le greenwashing ?
Le groupe L’Oréal a lancé plusieurs gammes “green” ou “nature inspired”, mais il reste l’un des acteurs majeurs de la cosmétique conventionnelle. Beaucoup de ses produits utilisent encore des ingrédients issus de la pétrochimie, des silicones ou des parfums synthétiques, tout en surfant sur la vague du "naturel".
Le greenwashing chez L’Oréal se manifeste surtout par le marketing de certaines filiales (ex : Garnier Bio), qui suggèrent des formules ultra clean… alors qu’elles ne le sont pas toujours.
Comment savoir si une marque fait du greenwashing ?
Voici quelques signes à repérer :
- Un packaging ultra vert mais une compo floue 
- Des slogans vagues : “pur”, “clean”, “safe” sans preuves 
- Une mention “naturel” sans label officiel 
- Un seul ingrédient naturel mis en avant alors que la formule contient 40 composants 
- Des pictogrammes inventés par la marque elle-même 
En cas de doute, vérifie la liste INCI, la présence d’un label certifié, et la transparence de la marque sur son site.
Un produit peut-il être bio sans label ?
Oui… mais méfiance. Certaines petites marques artisanales ne peuvent pas se payer la certification, ce qui ne veut pas dire que leurs produits ne sont pas qualitatifs. Mais attention : sans label, rien ne garantit l’origine bio des ingrédients, à moins que la marque n’affiche les preuves (analyses, pourcentages précis, traçabilité).
Chez Terra di Natura, même les marques non labellisées doivent respecter un cahier des charges strict : 100 % naturel, traçabilité vérifiée, fabrication éthique.
Le greenwashing est-il puni par la loi ?
Pas vraiment. Il n’existe pas encore de législation claire pour interdire les abus du mot “naturel” en cosmétique. Certaines marques peuvent donc se donner une image écologique sans être sanctionnées, tant qu’elles respectent les formulations légales et les obligations d’étiquetage.
C’est pour cela qu’il est essentiel de s’informer, et de choisir des boutiques engagées et transparentes.
Pour aller plus loin
Envie de continuer à faire le tri dans la jungle des produits soi-disant naturels ?👉 Lis aussi notre article : Greenwashing : comment les grandes marques vous manipulent (et comment ne plus tomber dans le piège)
Envie de passer au vrai naturel ?
Marre de décrypter les étiquettes pendant 2h ?
Chez Terra di Natura, on l’a fait pour toi. Notre boutique ne propose que des cosmétiques 100 % naturels, sans PEG, sans bullshit, et sans greenwashing déguisé.
Ce que tu vois, c’est ce que tu appliques.
👉 Découvre notre sélection engagée ici : www.terradinatura.com



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