Mycose ou vaginose ? Comment faire la différence et apaiser naturellement
- L’Équipe Terra di Natura - Expertise & Rédaction

- 6 oct.
- 10 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 nov.
Démangeaisons, pertes inhabituelles, sensations d’inconfort… Lorsqu’une gêne intime apparaît, il est souvent difficile de savoir s’il s’agit d’une mycose vulvaire ou d’une vaginose bactérienne. Ces deux affections sont courantes, parfois récurrentes, et leurs symptômes peuvent sembler similaires. Pourtant, leurs origines diffèrent : la mycose est causée par un champignon, la vaginose par un déséquilibre bactérien de la flore intime.
Face à ces troubles, l’automédication est fréquente, mais elle comporte des risques de récidive ou de déséquilibre prolongé.

Comprendre la différence entre mycose et vaginose est donc essentiel pour adopter les bons gestes et apaiser durablement l’inconfort intime.
Dans cet article, découvrez comment reconnaître les symptômes spécifiques, identifier les facteurs favorisants et choisir des solutions naturelles adaptées pour rétablir l’équilibre intime tout en douceur.
Sommaire
Pour mieux comprendre et prévenir ces déséquilibres intimes, voici les principaux points abordés dans ce guide :
Comprendre la différence entre mycose et vaginose
Avant de pouvoir traiter efficacement une gêne intime, il est essentiel de comprendre ce qui la provoque. La flore vaginale, aussi appelée microbiote vaginal, est composée de milliards de micro-organismes dont le rôle est de protéger les muqueuses et de maintenir un pH naturellement acide, autour de 4.
Lorsque cet équilibre est rompu, certaines espèces prennent le dessus et provoquent des troubles : c’est là que peuvent apparaître la mycose vulvaire ou la vaginose bactérienne.
La mycose vulvaire : un déséquilibre fongique
La mycose vulvaire ou vaginale est généralement causée par un champignon appelé Candida albicans, naturellement présent dans la flore intime.
Ce champignon devient pathogène lorsqu’il se multiplie de façon excessive, souvent après une période de fatigue, la prise d’antibiotiques, une variation hormonale ou une hygiène trop agressive.
Les symptômes typiques incluent :
des démangeaisons intenses au niveau de la vulve,
une sensation de brûlure ou d’irritation,
des pertes épaisses, blanchâtres, comparables à du lait caillé,
et parfois une gêne pendant les rapports sexuels.
La mycose n’est ni une maladie sexuellement transmissible, ni une infection grave, mais elle peut devenir récurrente si la flore n’est pas correctement rééquilibrée.
La vaginose bactérienne : un déséquilibre microbien
La vaginose bactérienne, quant à elle, n’a rien à voir avec un champignon. Elle résulte d’une diminution des lactobacilles protecteurs au profit de bactéries anaérobies, comme Gardnerella vaginalis.
Elle se manifeste souvent par :
des pertes fluides grisâtres ou jaunâtres,
une odeur forte, parfois métallique ou de “poisson”,
et une légère gêne, rarement accompagnée de démangeaisons intenses.
Cette affection est plus fréquente chez les femmes en âge de procréer et peut être favorisée par des lavages excessifs, un pH trop alcalin, des rapports sexuels non protégés ou un stress important.
Pour mieux comprendre
Mycose vulvaire | Vaginose bactérienne | |
Origine | Champignon (Candida albicans) | Déséquilibre bactérien (Gardnerella vaginalis) |
Symptômes | Démangeaisons, brûlures, pertes épaisses blanches | Odeur forte, pertes fluides grisâtres, peu de démangeaisons |
pH vaginal | Reste acide ou légèrement élevé | Devenu alcalin (>5) |
Facteurs favorisants | Antibiotiques, hygiène agressive, hormones | Lavages répétés, rapports, stress, pH déséquilibré |
Traitement | Antifongique + soins apaisants | Antibiotique local + rééquilibrage de la flore |
À retenir : mycose et vaginose se ressemblent parfois dans leurs manifestations, mais leurs origines sont opposées. L’une est fongique, l’autre bactérienne.
Un diagnostic médical est donc indispensable avant toute automédication, pour éviter d’aggraver le déséquilibre.
Les symptômes qui doivent alerter
Les inconforts intimes sont fréquents et souvent bénins, mais certains signes doivent être pris au sérieux. Identifier les symptômes caractéristiques d’une mycose vulvaire ou d’une vaginose bactérienne permet de mieux orienter la consultation et d’éviter les traitements inadaptés.
Symptômes typiques de la mycose vulvaire
La mycose vulvaire se reconnaît le plus souvent à des démangeaisons intenses et persistantes. La peau de la vulve peut devenir rouge, enflée et douloureuse au toucher. Les pertes vaginales, d’aspect épais, blancs et grumeleux, sont un signe distinctif.
Elles ne dégagent aucune odeur forte, mais s’accompagnent parfois d’une sensation de brûlure, notamment lors des rapports sexuels ou à la miction.
Ces symptômes tendent à s’aggraver dans les environnements chauds et humides (été, sport, vêtements serrés), ou après la prise d’antibiotiques.
Symptômes typiques de la vaginose bactérienne
La vaginose se manifeste de manière plus discrète : peu ou pas de démangeaisons, mais des pertes vaginales plus fluides, souvent grisâtres ou jaunâtres, accompagnées d’une odeur forte, parfois métallique ou de “poisson”.
Ces signes résultent d’un pH vaginal devenu alcalin, qui favorise la prolifération de bactéries opportunistes.
Bien qu’elle provoque moins d’irritations, la vaginose ne doit pas être négligée : elle peut, si elle persiste, fragiliser la muqueuse vaginale et favoriser les infections récidivantes.
Quand consulter un professionnel de santé
Une vulve qui gratte ou dégage une odeur inhabituelle n’est jamais à ignorer. Il est recommandé de consulter si :
les symptômes durent plus de 3 à 4 jours ;
les démangeaisons s’intensifient ;
des brûlures, rougeurs ou gonflements apparaissent ;
les pertes changent d’aspect ou d’odeur ;
il y a des douleurs pendant les rapports ou des signes généraux (fatigue, fièvre).
Le diagnostic médical repose souvent sur un examen clinique ou un prélèvement vaginal, permettant de déterminer la cause exacte de l’infection.
Une automédication inadaptée, comme l’usage d’un antifongique en cas de vaginose, peut aggraver le déséquilibre de la flore et prolonger les symptômes.
Même si les deux affections partagent certains signes, leurs traitements sont différents. Consulter rapidement permet d’éviter les erreurs et de retrouver un équilibre intime durable.
Causes et facteurs favorisants
Une flore vaginale équilibrée repose sur la présence majoritaire de lactobacilles, ces bactéries protectrices qui maintiennent le pH vaginal légèrement acide (autour de 4).
Lorsque cet équilibre est rompu (à cause du stress, de certains médicaments ou de gestes d’hygiène inadaptés) les micro-organismes pathogènes prennent le dessus, provoquant une mycose vulvaire ou une vaginose bactérienne.
1. La prise d’antibiotiques
Les antibiotiques ne ciblent pas uniquement les bactéries responsables d’une infection : ils éliminent aussi les bonnes bactéries du microbiote vaginal.
Ce déséquilibre fragilise la flore et ouvre la voie à une prolifération du champignon Candida albicans, principale cause des mycoses.
Un traitement antibiotique peut également favoriser l’apparition d’une vaginose, en détruisant les lactobacilles essentiels à la protection intime.
2. Les produits d’hygiène inadaptés
Les gels douche parfumés, les lingettes intimes, les douches vaginales ou les savons alcalins perturbent le pH naturel de la vulve.
À long terme, ces produits altèrent la flore et irritent les muqueuses.
Privilégier un lavant doux au pH physiologique, formulé sans parfum ni alcool, permet de préserver la flore intime tout en nettoyant efficacement.
3. L’alimentation et le stress
Une consommation excessive de sucre favorise la prolifération du Candida, qui se nourrit de glucose.
Le stress chronique, quant à lui, affaiblit les défenses immunitaires et influence la production hormonale, augmentant le risque de déséquilibre vaginal.
Une alimentation équilibrée, riche en fibres, probiotiques et acides gras essentiels, contribue à renforcer la flore protectrice et à réduire la fréquence des récidives.
4. Les vêtements et l’humidité
Les tissus synthétiques et les vêtements serrés limitent la respiration de la peau et retiennent l’humidité.
Cet environnement chaud et humide est idéal pour la multiplication des levures et bactéries responsables d’infections.
Mieux vaut opter pour des sous-vêtements en coton bio, à changer régulièrement, surtout après une activité physique ou une baignade.
5. Les variations hormonales
Les changements hormonaux (règles, grossesse, pilule ou ménopause) modifient le pH et la lubrification naturelle.
Une diminution des œstrogènes entraîne une sécheresse intime, rendant la peau plus sensible aux agressions extérieures et aux infections.
La mycose et la vaginose sont rarement dues à une seule cause.
Elles résultent souvent d’un ensemble de facteurs hormonaux, mécaniques et microbiens.
Adopter une hygiène douce, une alimentation équilibrée et des soins adaptés permet de prévenir ces déséquilibres avant qu’ils ne deviennent récurrents.
6. Les protections hygiéniques mal adaptées

L’utilisation prolongée de certaines protections périodiques jetables peut fragiliser la flore intime. Les tampons assèchent les muqueuses et modifient le pH vaginal, tandis que les serviettes et protège-slips synthétiques créent un environnement chaud et humide propice à la prolifération microbienne.
Pour préserver l’équilibre naturel, il est préférable de choisir des protections hygiéniques en coton biologique lavables, et de les changer toutes les 4 à 6 heures.
Les culottes menstruelles en fibres naturelles peuvent aussi être une alternative saine, à condition de bien les laver et de les laisser sécher complètement entre deux utilisations.
Solutions naturelles pour apaiser et rééquilibrer
Lorsque l’équilibre intime est perturbé, le corps a besoin de douceur, pas d’agression supplémentaire.
Les solutions naturelles offrent une approche globale : elles ne se contentent pas de soulager les symptômes, mais aident la flore vaginale à se régénérer et le pH à se stabiliser.
1. Adopter une hygiène intime douce
Le premier réflexe consiste à revenir à l’essentiel : un nettoyage doux, sans parfum ni tensioactifs agressifs.
Un soin lavant au pH physiologique permet de respecter la flore intime tout en éliminant les impuretés.
Le Pain Intime Baûbo, formulé à froid et testé gynécologiquement, nettoie délicatement sans perturber le microbiome vaginal.
Sa base végétale douce et son pH acide en font un allié précieux pour les vulves sujettes aux irritations ou récidives de mycoses et vaginoses.
Ce type de soin s’utilise une fois par jour, à l’eau tiède, suivi d’un séchage par tapotements, sans frottement.
2. Réhydrater et apaiser la peau vulvaire
La sécheresse intime aggrave souvent les démangeaisons et les sensations de brûlure.
Appliquer un soin hydratant naturel aide à restaurer la barrière cutanée et à renforcer les muqueuses externes.
Le Baume Vulve Baûbo, riche en huile de coco bio et calendula, hydrate, apaise et protège la peau sensible.
Sa formule 100 % naturelle, sans parfum ni allergène, convient à toutes les étapes de la vie intime : post-partum, ménopause, suites de traitement médical ou simple inconfort passager.
Son usage quotidien, notamment après la toilette ou avant le coucher, favorise une hydratation durable et un confort retrouvé.
3. Soutenir la flore avec des probiotiques
Pour renforcer le microbiote vaginal, les probiotiques constituent une aide précieuse.
Ils permettent de recoloniser la flore en lactobacilles protecteurs, essentiels pour maintenir un pH acide et limiter les récidives.
Ils peuvent être pris sous forme de gélules, ovules ou par le biais d’une alimentation riche en ferments naturels (yaourts, kéfir, choucroute, kombucha…).
4. Utiliser des remèdes complémentaires naturels
Certaines plantes et huiles végétales ont démontré leur efficacité pour apaiser les inconforts intimes :
Aloe vera : hydrate et calme les irritations.
Calendula : favorise la cicatrisation et réduit les rougeurs.
Huile de coco : antibactérienne et antifongique douce.
Camomille romaine : apaise les muqueuses sensibles et les inflammations légères.
Appliqués localement (en quantité modérée) ou intégrés dans des soins certifiés bio, ces ingrédients soutiennent la régénération naturelle de la peau vulvaire.
Astuce prévention
En parallèle, veillez à limiter les sources d’humidité (maillots de bain, sous-vêtements synthétiques) et à privilégier des tissus respirants.
Une bonne hydratation corporelle (1,5 à 2 L d’eau par jour) favorise également la santé des muqueuses.
En combinant ces gestes simples à des soins naturels, il devient possible de rétablir durablement le confort intime tout en respectant le fonctionnement naturel du corps.
Cette approche douce permet de prévenir les récidives tout en évitant les déséquilibres liés à l’automédication.
Prévenir les récidives
Une fois les symptômes apaisés, la priorité est de prévenir les récidives.
Les mycoses et vaginoses ont souvent tendance à réapparaître si la flore intime n’est pas stabilisée ou si certaines habitudes d’hygiène continuent à fragiliser la muqueuse.
Heureusement, quelques gestes simples et réguliers suffisent à préserver durablement l’équilibre du microbiote vaginal.
1. Adopter une hygiène intime minimaliste
La vulve n’a pas besoin d’un nettoyage excessif, bien au contraire.
Une toilette douce, une fois par jour maximum, avec un lavant naturel au pH physiologique, est largement suffisante.
Évitez les gels parfumés, les douches vaginales ou les produits antiseptiques qui détruisent la flore protectrice.
Le Pain Intime Baûbo, grâce à sa base végétale douce et à sa formule sans parfum, respecte la flore intime et aide à maintenir un pH équilibré, même en usage quotidien.
2. Choisir des sous-vêtements respirants
Les tissus synthétiques ou serrés créent un environnement chaud et humide favorable à la prolifération microbienne. Privilégiez des sous-vêtements en coton bio ou en lin, lavés avec une lessive douce et sans parfum.
En cas de transpiration ou d’activité physique, changez-les rapidement pour garder la peau au sec.
3. Soutenir la flore et le système immunitaire
L’équilibre du microbiote vaginal dépend aussi de votre hygiène de vie.
Un sommeil réparateur, une alimentation variée et la réduction du stress chronique contribuent à maintenir une flore stable.
Les probiotiques oraux ou vaginaux peuvent être utilisés en cure préventive, notamment après un traitement antibiotique.
4. Une alimentation favorable à la flore intime
Réduisez la consommation de sucres raffinés, qui nourrissent le Candida albicans, et privilégiez les aliments riches en ferments naturels, en fibres et en acides gras essentiels.
Les yaourts au lait fermenté, le kéfir, la choucroute crue ou le kombucha favorisent le développement des bonnes bactéries dans tout le système digestif, et donc aussi au niveau vaginal.
5. Consulter en cas de symptômes répétés
Des récidives fréquentes (plus de 3 à 4 épisodes par an) nécessitent un suivi médical.
Un professionnel pourra vérifier l’origine du déséquilibre (hormonal, médicamenteux, digestif, etc.) et proposer un protocole adapté pour restaurer durablement la flore vaginale.
La prévention repose sur trois piliers : hygiène douce, équilibre alimentaire et écoute du corps. Une routine naturelle cohérente, associée à des soins adaptés, permet de retrouver un confort intime durable et de dire adieu aux récidives.
La mycose vulvaire et la vaginose bactérienne sont deux affections courantes, souvent confondues mais très différentes dans leur origine et leur traitement. L’une est due à un champignon, l’autre à un déséquilibre bactérien ; et toutes deux sont le signe d’une flore intime fragilisée.
Pour éviter les récidives, il est essentiel d’adopter une hygiène respectueuse du pH vaginal, de privilégier les soins naturels et non parfumés, et de consulter un professionnel en cas de doute.
Des produits comme le Pain Intime Baûbo et le Baume Vulve Baûbo, testés gynécologiquement et formulés à base d’ingrédients biologiques, permettent de préserver la flore intime et de retrouver un confort durable sans agresser la peau.
Préserver sa santé intime, c’est avant tout écouter son corps, adopter la simplicité et choisir des soins qui respectent l’équilibre naturel jour après jour.
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Quelle est la différence entre une mycose et une vaginose ?
La mycose est causée par un champignon (Candida albicans), tandis que la vaginose résulte d’un déséquilibre bactérien. Leurs symptômes diffèrent, tout comme leurs traitements.
Comment reconnaître une mycose vulvaire ?
Elle se manifeste par des démangeaisons, brûlures et pertes épaisses blanches sans odeur. La vaginose, elle, s’accompagne de pertes plus liquides et d’une odeur forte.
Peut-on soigner une mycose ou une vaginose naturellement ?
Oui, en complément d’un suivi médical, des soins naturels comme le Baume Vulve Baûbo et des lavants doux au pH physiologique peuvent apaiser et rééquilibrer la flore.
Comment prévenir les récidives ?
En adoptant une hygiène douce, une alimentation équilibrée, des vêtements respirants et des soins hydratants adaptés. Évitez les produits parfumés et les douches vaginales.
Quand consulter un professionnel ?
Si les symptômes persistent plus de 3 à 4 jours, s’aggravent ou s’accompagnent de douleurs, fièvre, pertes anormales ou odeur inhabituelle.














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